L’idée est la suivante : réinventer la visite-croquis à l’heure du numérique. Débout, assis en tailleur, un carnet à dessin à la main ou un crayon en poche, les amateurs de croquis sont nombreux à fréquenter les salles des Musées. A leur manière, ils en sont une figure incontournable.
Itinéraire de croqueurs au Musée du Louvre
À l’occasion des Ateliers Numériques (lieu vers l’article Ateliers numériques) qui se sont tenus au Musée du Louvre en décembre 2014, nous avons tenté de transposer cette pratique à l’heure du numérique.
Tablette tactile en main, de petits groupes sont partis dans les salles. À 3 ou 4, accompagnés par une étudiante de l’École du Louvre, ils sont partis arpenter les salles du Musée au gré des coups de cœur des uns ou des interrogations des autres.
Postés devant une sculpture, une toile ou un objet d’art… les croqueurs se sont laissés guidés jusqu’à choisir une œuvre.
Capturer, croquer, partager
Croquer c’est refaire, c’est remixer, c’est réinventer.
Croquer c’est s’autoriser à transformer, c’est partir de l’œuvre pour en faire quelque chose d’autre.
Croquer c’est capturer pour s’approprier.
Croquer c’est être soit même créateur.
L’image jusqu’au bout des doigts
Au 21ème siècle, les croqueurs numériques prennent en photo pour saisir. Du bout du doigt ils dessinent, transforment, colorient, recopient ou parodient. D’un geste ils partagent l’image, ils la publient, ils l’ouvrent en Creative Commons à de multiples réécritures. Partir de l’œuvre originale ou enrichir un croquis, à l’heure du numérique, les croquis se partagent, se superposent et se démultiplient.
Nous contacter pour en savoir plus : Emmanuelle Roux, emmanuelle@sc21.fr
Plus d’infos : Retour d’expérience des Ateliers Numériques au Musée du Louvre